RIO DE JANEIRO

Connue des Brésiliens comme "Cidade Maravilhosa" (la ville merveilleuse), Rio de Janeiro déborde de couleurs, de bruits, de rythmes, et de joie, ce qui rend cette ville synonyme de carnaval, de bonheur, et de charme. Elue capitale du plaisir, Rio est aussi devenue un cliché. Située le long de la baie de Guanabara, coincée entre les montagnes et l'océan Atlantique, Rio possède une géographie bouleversante. Chaos parfait de morros, rochers, anses, lacs, forêts, plages magnifiques, ce site naturel exceptionnel, qui fait l'orgueil des cariocas, a reçu les hommages de très nombreux poètes, écrivains, compositeurs, peintres ...

CRISTO REDENTOR

Symbole de la ville, magnifique point de vue sur Rio : visite très touristique mais non moins obligatoire ! Le Corcovado (dérivé de l'adjectif "bossu") est une montagne de 704 m de haut dont le forme fait penser effectivement à un bossu, sur laquelle se dresse la statue géante du Christ Redempteur. Cette oeuvre de l'ingénieur brésilien Heitor da Silva Costa et du sculpteur français Paul Landowski, inaugurée en 1931, après cinq ans de travail, est un monument en pierre savon haut de 38 m, pesant 1145 tonnes. Avec ses bras ouverts (28 m d'une main à l'autre) embrassant la ville, il personnifie le confort des âmes, l'accueil et l'hospitalité de Rio dans toute sa splendeur.

LE BONDINHO

Le Bondinho, tramway urbain ouvert en 1896 est l'un des plus vieux du monde. Autrefois il desservait toutes les ruelles de Santa Teresa. Ses wagons jaunes, dont le plus récent date de 1950, appartiennent toujours à l'Etat de Rio, qui assure tant bien que mal leur entretien. Il transporte en briquebalant ses passagers le long des pentes raides du quartier. Passagers parmis lesquels les plus aventureux voyagent accrochés à l'extérieur de la rame.

LE PÃO DE AÇÚCAR

Autre symbole de Rio, le pain de sucre est un rocher de granit de 395 m de haut, s'avançant sur l'entrée de la baie de Guanabara. Deux étapes jusqu'au sommet. La première au Morro da Urca : 217 m, une première vue sur la ville. Pour passer au Pain de Sucre, il faudra prendre un deuxième téléphérique.

COPACABANA

Sur la même anse, une même plage, deux ambiances, deux noms: Leme et Copacabana. La première, où les riverains continuent de se rendre en semaine, même si la propreté n'y est pas toujours assurée. Copacabana, très fréquentée la semaine par les retraités et les familles du quartier, est envahie le week-end par les habitants des morros et des favelas.

LES PLAGES

Les quartiers longés par la mer puisent leur animation dans les plages. C'est tout une page de la vie des carioca qui se noue autour de ces 40 kms de sable. Côté baie, on ne se baigne pas en raison de la pollution.

LES FAVELA

La favela est un " ensemble d’habitations populaires grossièrement construites ". Mais plus que partout ailleurs en Amérique Latine, ici à Rio, elles font partie du décor, de la personnalité de Rio, autant que le Corcovado. Les favelas ne sont pas situées en périphérie de la ville comme dans beaucoup d’autres mégapoles du monde, elles sont dispersées un peu partout dans la ville. Elle sont si nombreuses qu’il est impossible de les chiffrer. La plus grande de toutes et la plus célèbre, la Rocinha, compte 45 000 habitants. Mais la plupart ne font pas plus que 4 ou 5 mille habitants. Au total, plus de 1 million de personnes vivent dans les quelques 300 ou 400 favelas de la municipalité de Rio, c’est à dire 20% de la population total

Le climat de Rio et du Brésil en général permet une culture de fruits et de légumes extrêmement diversifiés.

La boisson la plus typique du Brésil est la cachaça, eau de vie faite à partir de la canne à sucre. La cachaça se boit pure ou mélangée avec des jus de fruits divers et du sucre, dans ce qu'on appelle la batida. la plus célèbre des batidas est la caïpirinha, faite avec du citron vert écrasé, du sucre et de la glace.