Le trajet : 2343 miles
3750kms / 8 jours

Pour voir un maximum de choses dans un minimum de temps, il faut rouler sans cesse. Notre boucle sera la suivante :

Los Angeles

San Francisco

Yosemite National Park

Sequoia National Park

Death Valley

Las Vegas

Los Angeles

LOS ANGELES

A 640km de San Francisco et 210km de San Diego, s’étendant chaque année davantage grâce à son réseau de freeways, Los Angeles dévore tout sur son passage. Métropole riche, énergique, créative, bouillonnante, et pourtant inégalitaire et travaillée de l’intérieur par une foule de problèmes sociaux et ethniques, voilà une agglomération sans centre véritable, sorte d’immense puzzle de 80 quartiers (Hollywood, Downtown, Venice, Santa Monica, Chinatown…) vivant chacun de façon autonome et juxtaposée, avec ses riches et ses pauvres, sa splendeur et sa misère, son or et sa poussière.

SAN FRANCISCO

Pour se rendre à San Francisco nous prenons la Coast road, c’est la route qui relie Los Angeles à San Francisco par la côte, toute en virages, dont les Californiens disent qu’il s’agit de la plus belle route côtière de la région. Elle traverse une contrée de falaises protégées absolument magnifique. San Francisco est sûrement l’une des plus belles villes du monde. Le plus célèbre des ponts suspendus, Golden Gate Bridge, fut conçu et réalisé en moins de 5 ans. Il ouvrit en 1937. Chaque semaine, 25 peintres utilisent environ 2 tonnes de minium pour l’entretien ininterrompu de la structure métallique.

YOSEMITE NATIONAL PARK

C’est le premier site protégé du monde dès 1864 par un décret signé par Abraham Lincoln. Yosemite Park couvre des milliers d’hectares de forêts et de montagnes grandioses dont l’altitude varie entre 600m et 3960m. C’est l’une des grandes zones privilégiées de la faune et de la flore du continent américain.

SEQUOIA NATIONAL PARK

Des forêts d’arbres géants millénaires dont le célèbre General Sherman Tree au tronc de 31m de circonférences, ce qui en fait l’être vivant le plus imposant du monde.

DEATH VALLEY

Le nom sinistre de la vallée de la mort lui vient de la phrase lancée par un pionnier rescapé et exprimant la reconnaissance des Mormons : « Dieu merci, nous sommes sortis de cette vallée de la mort ». Entre les flancs resserrés de la vallée, le soleil est dément. C’est le pays de l’épouvante, où la température en été dépasse constamment 40°C à l’ombre (pas de pot, car il n’y a pas d’ombre…). On peut faire cuire un œuf sur le capot d’une voiture. La traversée est très dure pour les moteurs de voiture. On trouve cependant des réservoirs d’eau pour les radiateurs. En 1986, il a fait jusqu’à 52°C.

ARTIST PALETTE

Dans un amphithéâtre, des pigments minéraux ont coloré les pierres volcaniques. Le fer produit les rouges, roses et jaunes. Le mica donne les verts, le manganèse les pourpres et les violets. Un régal pour les yeux.

ZABRISKIE POINT

C’est l’un des phénomène géologique les plus fascinants de la vallée, pour ne pas dire de l’ouest américain. La vue sur les collines ravinées par les intempéries, offre un paysage absolument unique

LAS VEGAS

C’est à la construction du chemin de fer, en 1905 que Las Vegas se doit d’exister. Située en plein désert, la vallée de Las Vegas (nom signifiant « Les Prairies ») avait d’abord été, en 1840, un lieu de campement pour les caravanes qui empruntaient la vieille piste espagnole de Santa Fé à la Californie.

LE LUXOR : le Sphinx, grandeur nature, qui veille devant la pyramide, aussi grande que celle de Guizeh. Son atrium pourrait contenir 9 Boeings 747

EXCALIBUR :

les architectes étudièrent 20 châteaux écossais et anglais et y puisèrent leur inspiration. Les murailles abritent quelque 4000 chambres. Le personnel en costume d’époque et des chevaliers en armure s’affrontent dans les couloirs. Cette petite folie médiévale n’a coûté que 300 millions de dollars…

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ou

ETATS-UNIS

 

 

Le Nouveau Monde (intro guide du routard) : Tout au bout de nos rêves d’enfant se trouve un pays, un pays dont on partage les clichés et les mythes avec le monde entier. Des bidonvilles asiatiques aux intellectuels occidentaux, en passant par les hommes d’affaire japonais et les apparatchiks de l’union soviétique, nous avons tous bien plus que « quelque chose de Tennessee » en nous ! Cette fascination assez extraordinaire que nous éprouvons pour ce pays ne peut être expliquée seulement par sa puissance industrielle ou son dollar…. Peut-être avons-nous tous, imprimé dans notre subconscient, ce désir, ce rêve d’un Nouveau Monde…